L’INCONNU : DÉCOUVERTE DE LA VIE ET DE LA MORT
Savons-nous reconnaître ce qu’est la vie, ce qu’est la mort au sens d’une expérience de connaissance existentielle? Vivons-nous réellement?
Sommes-nous réellement vivants? Faisons-nous l’expérience de la vie comme le connu ou comme l’inconnu? Il y a certes une part de la vie, comme de la mort de notre être, qui nous est inconnue. Voilà une évidence. Vivants, nous sommes peut-être morts à certaines choses, pratiques ou comportements. Mais aussi, nous sommes peut-être éloignés de notre être, donc habités par le sentiment de ne pas vivre assez, ou assez profondément. Nous ignorons et n’osons pas imaginer ce qu’impliquerait comme expérience vivante ce saut dans l’inconnu.
Ce que Deleuze évoquait comme étant une ligne de fuite, soit la décision de sortir des sentiers battus pour explorer avec décision et implication de tout son être son devenir. La ligne de fuite serait peut-être le fait de quitter le commun et le connu, mais aussi les échappatoires illusoires que nous nourrissons comme compensation et ce, parce que nous ne supportons pas vraiment comment nous vivons, le genre de vie à laquelle nous adonnons maintenant.
Sommes-nous réellement vivants? Somme-nous près de la mort à ne pas vivre réellement, à ne pas vivre selon ce qui nous inspire et nous appelle profondément? Dire oui à l’inconnu, serait-ce dire oui à la vie et à la mort, en soi-même, ici et maintenant pour ainsi naître à nouveau, à un nouveau départ?
MARS 2019